Reality snow à Clavière

Vous le savez, notre président nous pousse à communiquer sur nos actions. Alors moi, je vois les choses en grand. Pourquoi ne pas carrément tourner une série inspirée de notre séjour à Clavière ? Je vous fais le pitch…

Scène n°1 : scène de nuit pour l’arrivée au chalet. Les skieurs débarquent dans la station de Clavière prêts à rider toutes les pentes de la station. Ils sont accueillis par Giancarlo, leur hôte de la semaine, conducteur de motoneige à ses heures perdues.

Fondu enchainé sur la motoneige, emportant France et Giancarlo à pleine vitesse dans la pente montant au chalet.

Les acteurs cherchent leur chambre mais ne sachant pas lire le plan préparé par Joëlle, cela se termine par un jeu de chambres musicales.

Scène n°2  : scène en extérieur. Pas question de tourner un remake des « bronzés font du ski »… Déjà parce que dans ma série, les acteurs ne pourraient pas bronzer de la semaine : il neigerait tous les jours et toutes les nuits. Au début, on peut même imaginer qu’il ferait un peu froid.

Effets spéciaux : neige à gogo sur toutes les scènes d’extérieur.

Accessoires : des chaufferettes, des cagoules et des masques

Scènes 3 à 7 : scènes de ski en poudreuse mais pour ne pas lasser le public, les équipes techniques suivraient les différents groupes et au montage, on garderait les meilleurs rushs. On laisserait les skieurs improviser leurs traces et leurs dialogues.

Scène 8  : pour faire de l’audience, on pourrait aussi pimenter un peu l’action en tournant une scène un peu violente : une cascade par exemple. Imaginez Patrick prêt à faire un jump au dessus d’une route et qui se fracasse trois mètres plus bas parce qu’on lui aurait saboté son ski aval. Pour faire plus vrai, Ben l’emmènerait passer des radios à Briançon.

Accessoire : prévoir une minerve.

Scène n°9 : scène en intérieur. Comme dans toutes les séries, nos personnages se retrouveraient dans un bar pour boire des spritz ou des bombardino en échangeant leurs impressions sur les meilleurs spots du jour.

Scène n° 10 : pour finir, ça tourne au thriller. J’ai pensé à une rivalité entre deux bandes de ski : les blaireaux et les gazelles, qui monterait en puissance au fil de la semaine et qui dégénèrerait le dernier jour. Les gazelles, excédées d’entendre tous les soirs les blaireaux se vanter d’avoir skié comme des malades, se révolteraient. Au cri de « on est fiers comme Artaban », elles kidnapperaient leur monitrice pour l’obliger à aller jusqu’à Sestrière. Leur cavale se finirait finalement à Sansicario car le preneur d’otage en chef, Patrick, serait pas plus foutu de lire le plan des pistes que celui des chambres.

Scène finale : soirée pizza orchestrée par Giancarlo et tournée de grappa jusqu’à tard dans la nuit.

 

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