Eh Bernard, pourquoi tu tousses ?
Beaucoup de stagiaires cette année et le record de participation plus un virus ramené par Bernard qu’il a généreusement partagé avec plusieurs d’entre nous. Bon, Philippe était venu aussi avec son virus et Quentin son mal de dos, mais on ne va pas parler de toutes les maladies du chalet, sinon on n’est pas prêt d’aller skier !
Cette année était un grand cru, beaucoup de jeunesse au repas du soir et sur les pistes qui ont donné un bon mal de tête à nos moniteurs chéris pour la répartition des groupes en début de stage, mais leur professionnalisme a vite pris le dessus et tout est rentré dans l’ordre rapidement
Casque d’Or
Dans les groupes d’adultes, ce n’était pas la même chanson, Bernard skiait sur la banquette pendant que dans l’autre groupe, « chochotte au casque jaune » faisait attendre ses petits camarades après chaque remontée. Il est vrai qu’il avait un problème majeur « garder ou ne pas garder les oreillettes, telle était la question ! ».
Au cours du séjour, il a été aussi signalé par affiche sur les murs du chalet que Sophie (pas la girafe, la mono) était tombée deux fois, cependant au jour d’aujourd’hui, nous recherchons les vidéos amateurs sur Youtube pour en avoir la confirmation officielle, ça a bien marché pour le salon de l’agriculture et le « mari de Carla », on devrait donc pouvoir s’en sortir, on vous tiendra informé !
Clic-Clac
Au niveau de l’hébergement il est vrai qu’il y avait deux catégories, le chalet VIP avec 1 WC et 2 douches pour 5 tandis que dans l’autre chalet c’était 4 douches et 2 WC pour 50, mais là, je dis STOP !!!!!!!! Les chiffres on peut les interpréter comme on veut et il faut tout de même préciser que Mihai dormait sur un clic-clac, oui vous lisez bien, un clic-clac. Rendez-vous compte, après 12 heures de chasse-neige se retrouver sur un clic-clac. D’ailleurs, était-ce bien un clic-clac ou un lit à tiroir ?? Et les dimensions exactes, est-ce que quelqu’un les aurait (Joëlle, Flo, Daniel,…)? Help ! Parce que, faut dire que pour les couettes et les draps c’est hyper important, non mais…
Peu importe les flocons, pourvu qu’on ait l’ivresse
Et la neige dans tout ça ! Quoi ? LA NEIGE ! Ah oui, elle était là, mais elle est devenue prétentieuse et imbue de sa personne au cours du séjour, l’avons-nous vexée ? Au début, elle était là, sympa, tendre, affectueuse et puis, elle s’est gentiment retirée au cours du séjour, allons savoir pourquoi ? On a entendu dire que c’était de la faute du CO2 et du pet des vaches. Mais bon, qui croire aujourd’hui ?
Le jeudi, on en a aussi profité pour faire une petite rando au col de la Cicle ce qui a permis à certains d’entre nous de faire leur baptême, notamment Jules qui signe sa première rando à skis à 11 ans ! Au retour, ils en étaient tous enchantés et ont demandé à quand la prochaine.
« Hein Papa, « Compet » c’est pas un gros mot ? »
Tout cela c’est terminé le vendredi par une participation remarquée de Jules, Victor, Sacha, Flavio, Paolo et Thierry dit « le grand » à la flèche de Megève où la récompense suprême fut remportée par Sacha : « La flèche de Merveille ». Cette matinée est d’ailleurs relatée par Luigi un petit peu plus loin dans ce compte rendu.
Epilogue et morale de l’histoire
Quant au virus, Bernard était sauvé, mais d’autres l’on ramené dans leurs valises et l’on gardé 15 jours à la maison, c’est toujours agréable de ramener des souvenirs.
On se retrouve l’année prochaine pour de nouvelles aventures mais avant lisez la suite rédigé par Luigi…
Eric
Des infos sur notre rando à skis au col de la Cicle
O tempora, ô mores
Poussé par une jeunesse avide de performance, la mythique organisation « Oxygène » s’est lancée dans la compétition et oui cela parait impensable mais c’est la réalité.
En ce jour de vendredi 29 février 2008, encadré par le vénérable Thierry J. Jules, Victor, Sacha, Paolo et Flavio se rendent vers le stade de slalom du JAILLET. Stade qui a vu défiler nombre d’anciens champions comme … désolé mais je ne me rappelle plus.
C’est une première pour tous ces jeunes sauf pour Jules (en bon vosgien il tâte déjà à la compet coaché par son père « Magic Thierry »).
Arrivée sur les pentes de leurs futurs exploits, sous une pluie fine, Thierry K., l’entraîneur du jour, commence l’échauffement, quelques descentes suffisent à nos champions pour se préparer un physique de gagnant.
« Nous allons en reconnaissance » annonce Thierry L., le gourou du ski, « regardez le parcours il commence par une porte à droite et la gauche est bien proche » continue Thierry M., mentor des portes de slalom, les jeunes boivent les paroles averties de Thierry N., aristocrate des conseils. Tous poursuivent le parcours encombré de moults autres concurrents, mais Thierry O., prince de la concentration termine le repérage des derniers pièges, là une enfilade, là une banane, sans oublier la porte décalée de l’arrivée.
Thierry P., capitaine de flèche, va chercher les dossards et les remet aux jeunes, la pression monte, car même Thierry Q., officier de l’espoir, participe à la course. Quel bel exemple de courage (à son âge).
Maintenant tout ce beau monde est dans l’aire de départ, la course commence, les minutes s’égrainent et c’est au tour des représentants d’Oxygène de s’élancer. Thierry R., ostéopathe du stress donne les derniers conseils. Tous sont partis il ne reste que Thierry S., le dernier de mohicans des neiges, à partir. Concentré dans le portillon de départ, « quand vous voulez » lance le commissaire de course, et voila Thierry T., superman de la glisse, dévalant et avalant bosses et portes. L’arrivée est proche … Top chrono … c’est passé … Super.
Les résultats et quels résultats. Tous ont réussi à franchir l’ensemble des obstacles. Victor, Sacha et Flavio malgré une volonté immense ne décrochent pas la fléchette tant convoitée , mais la prochaine fois c’est sûr ce sera dans la poche, Paolo s’attribue la flèche de bronze, pour une première c’est une superbe réussite. « mio figlio Lei è un vero campione, io sono orgoglioso di Lei » clame sa mère avec quelques larmes qui perlent aux paupières, son père occupé tout nu dans son bain n’a pu être des festivités. Jules, notre compétiteur, flirte avec l’OR, félicitation. Notre Thierry T., dalaï-lama des cimes enneigées, décroche la vermeil, la flèche pas la carte (quoique que).
Et voilà comment Thierry U. V. X. Y. Z. président de l’association « OXYGENE » évolue vers une version différente des stages avec l’avancée des nouvelles générations.
O tempora, ô mores
Jean-Charles dit Luigi
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