Tout a commencé par un voyage en voiture et puis on s’est arrêté dans un charmant petit village -Vuillafan – au bord de la rivière – la Loue – où nous attendait une bande d’excités avec de drôles d’engins : des kayaks et des canoës, il paraît…
Nous, on a eu droit a un beau jaune, insubmersible paraît il… Le temps de tout caser dans les sacs et les bidons et c’est parti !
Au début c’est rigolo, ça avance tout seul ou presque, de toutes façons moi je ne fais rien, il ne manquerait plus que cela…
Ensuite un peu avant Ornans, tout le monde débarque, on monte les bateaux sur la berge, « chic » – que je me dis – « on est arrivé… ». Eh non, on contourne juste un « infran » – il paraît que ça veut dire infranchissable -, ensuite on remet les canots à l’eau, pas que les canots d’ailleurs car Joëlle et Thierry, sur les conseils d’un ami, tentent une manoeuvre simple et qui ne râte jamais – enfin presque -, un « rappel » qui se solde par un bateau retourné et toutes les affaires qui s’y trouvaient dont les passagers au fond de l’eau…
Ensuite c’est la traversée d’Ornans, alors là c’est chouette, je profite, je commence à apprécier. Vers le milieu du village, un petit seuil, mes « rameuses » se débrouillent pas trop mal, bon d’accord on embarque de l’eau mais c’est pas bien grave…..enfin si, car l’embarcation fortement déstabilisée chavire et on se retrouve toutes les 3 à l’eau !!!
Véro s’éclipse avec le bateau retourné, « au revoir Véro ! », et je reste, attachée à ma maîtresse, à barboter dans le courant. Alors, là je dis « Non ! « , ce n’est pas la peine de m’empêcher de me baigner quand j’en ai envie et que c’est facile et de m’obliger ensuite à me débattre dans le courant entre les murs des maisons qui longent la rivière.
Claudia -« parcequ’elle le vaut bien »- tente, tant que bien que mal de nous sauver mais finalement c’est Joëlle et Thierry qui me récupèrent – tiens je les croyais noyés les deux là…
Le reste de la journée se passe à peu près bien, de seuil en seuil jusqu’au bivouac. Alors ça aussi j’aime, je peux m’empiffrer sans que personne ne s’en rende compte et en plus j’ai le droit de dormir dehors !!
Bon alors, personne ne se lève là-dedans !! C’est que j’y ai pris goût, moi je veux y retourner… Ah quand même, ce n’est pas trop tôt, mais « faux départ », il paraît que Marie Noëlle a oublié les clefs de la voiture, quelle farceuse quand même !
Ensuite c’est de plus en plus beau : des maisons magnifiques, des châteaux même ! Mais pas question de descendre du bateau, ici l’expression « propriété privée » a un sens très précis.
A la pause casse-croûte Thierry nous fait un bon gag dont il a le secret : il veut mettre un canoë à l’eau, le laisse partir tout seul dans le courant, en met un autre à l’eau et part seul à la recherche du premier : tout le monde est plié, il y en a même qui croient qu’il n’a pas fait exprès !
L’après midi sera riche en émotion car cette portion de la rivière n’a pas été reconnue entièrement par nos guides, les seuils se succèdent, les chavirages aussi.
Sophie et Fred – qui a encore dû faire ce qu’il ne fallait pas, enfin d’après Sophie – ne trouvent rien de mieux que de retourner leur embarcation et de la suivre à la nage, la glaciaire dans une main et le bidon dans l’autre : pas pratique apparemment !
Bon, c’est quand qu’on arrive ? C’est que j’ai faim moi.
« On y est ! », nous répète Titou depuis une bonne heure, pendant que Sandra esquimaute à tout và et Bilot complète sa collection de « cuillères » …. Attention Bilot, Mesdames les Juges t’ont a l’oeil !
Finalement on aperçoit le pont de Chenecey Buillon qui marque la fin de notre périple. Il n’y a plus qu’à remplir la fiche de satisfaction, mais moi je vais me baigner….
Punky
Questionnaire de satisfaction
Les rapides vous les avez trouvés….
- rapides
- trop rapides
- beaucoup trop rapides
- hilarants – quand c’est les autres qui se retournent….
- humides – quand c’est à vous que ça arrive !
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