Ce WE de pentecote fut l’occasion pour quelques uns d’entre nous de goûter au bonheur de naviguer dans une eau fraîche et limpide que représente la Loue (parfaite pour refroidir les boissons).
Contre la chaleur ? C’est simple, il suffit de s’éclabousser ou de se retourner, quelques fois sans faire exprès d’ailleurs ! Car les cailloux ont
la mauvaise habitude de « pousser » là où passent les bateaux et dans ce cas gare à la « cravatte » (comprenez bateau coincé puis retournement).
En bref, nous étions 5 motivés sur l’eau :
– 3 kayaks – Christelle – Marie-Noëlle – Titou (moi donc)
– 1 canoë – Isabelle et Jean
Plus des accompagnateurs parents qui ne peuvent encore emmener leur progéniture : Joëlle, Thierry et Cendra. qui se sont éclatés dans des sentiers escarpés du bord de Loue.
Comme vous le voyez sur les photos, la rivière est en classe 1; c’est à dire des plagnioles avec des passages isolés classe 2 (glissières, petits rapides, seuils,…) et qui ne nécessitent aucune préparation (si ce n’est de savoir nager). Le matériel de sécurité (casque, gilet) rend la tache plus facile.
Premier jour : de Vuillafans à Ornans (8 km)
Dimanche fut placé sur le signe du beau temps, Isabelle et Jean pour qui c’était une première expérience s’en sortent royalement avec une bonne lecture de l’eau. En effet, malgré mes essais répétés de déconcentration en leur faisant remarquer le caractère exceptionnel du site (falaises, végétation, poissons, oiseaux, moulins…), ils vont déjouer tous les petits pièges de la rivière.
Quand on apprend que Jean, au départ, ne savait pas qu’en ramant à droite, on tournait sur la gauche il s’agit d’une progression quasi-exponentielle !! Et en plus, ils ne se sont même pas engueuler ! L’année prochaine c’est sur pour lui (et Isabelle ?) Il faudra un kayak ! Chistelle et Marie-Noëlle échangent quelques impressions pour éviter de « tourner en rond » (Ce n’est pas une valse !) et concluent que cela se passera bien à « faible » vitesse : ça tombe bien, nous n’étions pas pressés !
Bilan du jour : beaucoup de plaisir à passer les nombreux seuils, 2 ou 3 cravattes mais pas de bain ; il a fallu s’éclabousser pour ne pas avoir chaud.
Au camping, le soir :
Trop tard pour le charbon de bois, les magasins sont fermés. Corvée de bois réalisés avec Thierry, Marie-Noëlle, Jean et Christelle : 2 stères sont rapidement ramassés, un seul blessé léger (au front) Thierry qui a voulu jouer Indiana Jones (comme il l’avait déjà fait d’ailleurs la journée en empruntant, avec la chariotte de Victor, des sentiers « trialisants » avec passage de 2 en cordée !). Nous aurons donc assez de bois pour réchauffer les poulets (déjà cuit !) et quelques bananes au chocolat dont j’me lèche encore les babines.
Le foyer a été installé sous un tilleul qui ne doit sa survie qu’à ma vigilance devant les charges infernales de Jean qui confond petit feu, feu de cheminée et même feu de signalisation pour les bateaux (mais c’est en mer) ou pour communiquer : désormais on l’appelera « l’indien ».
Deuxième jour : d’Ornans à Châtillon (15 km)
Lundi a été encore plus chaud que dimanche si l’on en croit les tee-shirt des randonneurs !
Isabelle et Jean confirment leur aisance en navigation. Ils se mettront juste en travers complet dans une glissière mais en jouant de leur poids, ils éviteront de justess le dessalage.
Christelle, quant à elle, sera victime d’une cravatte et cette fois la rivière ne lui laissera aucune chance : elle est « désarçonnée » et devra vider son kayak avant de repartir.
Nous sommes passés devant un monastère très imposants et avec la chaleur il y avait beaucoup de saints nus sur le bord ! Même là, Jean ne s’est pas déconcentré. La journée s’est passé sur le signe de la bonne humeur entrecoupés de moments de concentrations pour les quelques rapides.
Bilan : un dessalage et quelques échouages dûs à des erreurs de navigation.
A l’arrivée, une nouvelle échelle à poisson pourra servir de parcours d’initiation en eau vive.
Pour que l’eau vive, amicalement : Titou
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