Neuf heures ! Départ pour la Transterritoire ! Un peu tard, comme d’habitude! Quelle foule! Il fait beau ! Le parcours visite Belfort puis commence à monter. Et à bouchonner ! On ne passe qu’un par un sur ce petit pont ! Certains tentent, sous les applaudissements, de rouler en dessous du pont. Pas mal d’éclaboussures, mais pas la chute attendue! Beaucoup d’ambiance, mais un peu trop de monde à mon goût. Heureusement, les différents parcours se séparent et ça devient beaucoup plus tranquille. On se retrouve au premier ravitaillement. Après, c’est long, on a faim, on n’a pas revu depuis longtemps les 2 autres adeptes de ce parcours: ils doivent se tirer la bourre, loin devant ! On va peut-être envisager une variante.
Le problème, c’est de ne pas louper de ravitaillement. On est au ravito 2 à Lauw. Pour aller au ravito 3 à Anjoutey, on jette un œil sur la carte affichée par l’organisation (organisation nickel, soit dit en passant !). Le tracé officiel croise plein de courbes de niveau, assez serrées. Inutile de regarder de plus près, on ne les prend sûrement pas toutes à la descente! La carte Michelin qui traîne dans ma sacoche semble offrir une alternative plus tranquille : pas de montée inquiétante, puisque Monsieur Michelin ignore les courbes de niveau.
Tentons une échappée! C’est bien ainsi qu’on dit dans le jargon cycliste, n’est-ce pas? Certains villages ou lieux-dits ont des noms engageants : Lac de la Seigneurie, Petite Fontaine…
En route ! Les petites routes sont effectivement sympathiques. Avec, en plus, ce n’était indiqué sur aucune carte, des pommiers généreux. De belles pommes rouges, ici. Et là, des jaunes bien croquantes, meilleures que les soient-disant Golden de la cantine.
Quelques pommiers et tours de pédales plus tard, on rejoint l’itinéraire officiel. Bonne opération car nos trois quarts d’heure de retard se sont transformés en une demi-heure d’avance sur nos coéquipiers plus sérieux. On les attend pour repartir et terminer avec eux. Mais ils semblent ne plus avancer très vite. Seraient-ils fatigués ? Nous, on est en pleine forme ! C’est vrai qu’on n’a peut-être fait que 80km au lieu des 82 prévus. Et ce ne sont pas tout à fait les mêmes kilomètres ! Mais comme la pluie se met à tomber, c’est sauve qui peut! Chacun pour soi!
A l’arrivée, le problème, c’est de retrouver la voiture qu’on a imprudemment larguée ce matin sur un parking. Mais lequel ? Et ensuite de récupérer son compagnon d’échappée qui erre encore sous la pluie dans le Techn’hom de Belfort.
De retour à Chaux, on retrouve les gamins et les adultes un peu plus sages qui avaient choisi le parcours de 38km! Ils sont secs, eux ! Agathe est tannée sur le canapé. Sacha, toujours actif, relance son commerce de caoutchouc. La journée semble s’être bien passée.
Toute ressemblance avec la réalité est, bien sûr, fortuite.
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