Nous, on aime bien la neige, et c’est assez réciproque : elle s’invite souvent lors de nos différents périples.
Ce dernier week-end de juin ne fait pas exception, avec une quinzaine de centimètres, du vent à décorner un veau – c’est à dire pas assez pour faire dérailler les télécabines, mais suffisant pour les ralentir au point de faire le trajet de La Grave, le village, 1400 mètres, à la gare des Ruilans, 3200 mètres, en une heure. De quoi apprécier le silence,
ponctuellement brisé par le bêlement des autochtones, de quoi également repérer les itinéraires à ski, passés ou à venir.
Malgré les éléments, hostiles, que nous avons bravé avec courage et abnégation, nous revenons avec la conviction d’avoir augmenté considérablement nos connaissances, et ancré profondément celles que nous avions déjà, dans les domaines suivant :
– course d’arête en grosses chaussures,
– escalade en grosses chaussures,
– escalade en crampons sur paroi enneigée,
– escalade avec pose de friends,
– remontée sur corde fixe (ou comment se sortir seul d’une crevasse) avec deux versions, avec ou sans renvoi,
– passage de rimaye (gentille, la rimaye)
– orientation,
– encordement,
– progression sur glacier,
,
– mouflage simple
– mouflage mariner double sans ancrage provisoire,
– mouflage mariner double avec ancrage provisoire,
– ancrage type abalakov [1]
Pour conclure, en fonction des indicateurs recueillis sur place, des experts ont estimé l’acquisition de nouvelles choses à 9,58%, le renforcement des bons vieux trucs à 85,7%, contribuant ainsi par conséquence à une augmentation de 12% de la sécurité au club.
Notes
[1] Contrairement aux apparences, « l’ancrage Abalakov » ne désigne pas une addiction à une marque de Vodka mais une technique astucieuse pour fabriquer dans un glaçon un dispositif d’assurage.
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