Chers amis, l’heure est grave. Plusieurs membres d’oxygène sont accusés d’avoir essayé de se soustraire à la pression médiatique de ces derniers temps, et de faire peu de cas de l’affaire DSK et en plus ils plaident « non coupable » ! Qu’en est-il réellement ? J’y étais, je peux témoigner.
Je m’insurge tout d’abord contre l’idée que tout cela serait prémédité : ce sont presque toujours les mêmes qui se retrouvent chaque année pour chevaucher de vaillantes montures à quatre pattes ou à deux roues. Plusieurs mails échangés entre tous les membres du groupe l’attestent : nous avions prévu de partir bien avant que l’Affaire n’éclate.
S’il est donc avéré que nous nous sommes tous bien retrouvé à La Vigotte, un coin assez reculé des Vosges, rien n’indique que nous cherchions à fuir une énième révélation sur l’Affaire.
Le groupe était en possession de 11 téléphones portables, car un téléphone portable ce n’est pas dangereux pour la santé, alors pourquoi 11 le seraient ? Mais nous ignorions complètement que la couverture réseau de l’endroit était inexistante – si c’est encore possible !
De plus le gite était équipé d’un téléviseur qui aurait pu nous permettre de suivre tous les JT de la nuit, mais étant donné que plusieurs personnes dormaient dans la pièce commune, il a fallu faire preuve de retenue sur ce point.
Pour notre défense, je dirais aussi que plusieurs d’entre nous avaient pensé à se munir de différents magazines d’information relatant les faits. Ces écrits ont toujours figurés en bonne place sur la table commune à l’heure du p’tit déjeuner, du café ou de la tisane. Les empreintes de certains membres ont été retrouvées sur lesdits magazines (je sais précisément qui a lu mon Nouvel Obs après avoir mis de la crème solaire !), preuve évidente de notre intérêt pour ce qui promet d’être le feuilleton des mois à venir.
Pour finir, je tiens à signaler que tous les hommes du groupe se sont montrés solidaires de notre ex-futur candidat : ils ont tous pris une douche.
Alors que nous reproche-t-on ? D’avoir laissé vagabonder nos pensées au rythme du pas des chevaux ? Et bien oui, cela a pu nous arriver. Il faut être cavalier pour comprendre qu’à cheval, on ne pense qu’à ça. D’avoir contemplé des paysages bucoliques ? Ca aussi, nous l’avons fait. Essayez un peu, ça change d’i-Télé…
Nous avons donc parfois perdu de vue les tourments de la vie politique, mais mettez-vous un peu à notre place : vous feriez quoi, vous, avec un vélo, au beau milieu d’une tourbière de pente – on s’enfonce comme dans une tourbière classique et en plus ça monte !- à part penser à vous en sortir les pieds au sec ? C’est un peu facile de nous jeter la pierre : venez faire du vélo avec nous et après on en reparlera !
Pour terminer, il est important de préciser que ce week-end n’aurait été totalement réussi si nous ne nous étions pas nourri avec des aliments sains et équilibrés, en effet au menu concombre espagnol importé d’Allemagne car en terme de qualité nos voisins s’y connaissent. Ah que c’est bon d’être coupé des médias…
Portfolio
- Du flair… et des traces ! - 25 avril 2016
- 10 commandements pour réussir un voyage en Ecosse…en octobre - 4 décembre 2014
- Quatre filles dans le vent - 13 mai 2014