Du 24 au 30 avril, quelques membres d’oxygène se sont réunis pour gravir à peaux de phoque des sommets immaculés et faire de belles descentes en dehors des sentiers « damés ».
Cette année, nous avons délaissé la Grave et les Vallons de la Meije pour Argentière et les Grands Montets. D’où la question à 1000 francs de la semaine (Si, si Thierry, Joëlle avait bien parlé de 1000 francs) : » Les Grands Montets, c’est plus grand que la Grave ? « .
Le premier jour, les avis furent partagés vu qu’on y voyait pas à trois mètres et que la neige tombée pendant la nuit avait plutôt tendance à nous chatouiller les genoux. Pour Bruno, c’est plutôt les cailloux qui ont chatouillé son ski. Le ski ne s’en n’est pas remis, il était, comment dire.. cassé. Tout ça pour pouvoir essayer des skis paraboliques. Il est pas comme ça Jean paul : il aurait suffit de le lui demander gentillement.
L’après midi, le temps ne s’arrangeait pas et histoire de passer le temps, on a fait un exercice de recherche avec les A.R.V.A.
Pour ce qui est de passer le temps, c’était plutôt réussi, mais heureusement qu’avec l’A.R.V.A en question on n’avait pas enterré quelqu’un pour faire plus vrai, parce que là je crois bien que cette personne n’aurait jamais vu la Vallée Blanche. Ensuite, on a fait un autre exercice : la « pente test », avec une corde cette fois-ci. On s’enroulait chacun notre tour et je peux pas en dire plus, si jamais des enfants venaient à consulter le site du club, vous comprenez.
Les jours suivants, le temps fut plus clément. La montée vers l’Aiguille des Crochues depuis le haut du téléphérique de la Flégère s’est faite sous un soleil de plomb. Gare à ceux qui avaient oublié la crème solaire.
Le Panorama sur le Mont Blanc et ses petits copains était magnifique. Comme promis sur la brochure descriptive, nous avons aussi eu l’occasion de voir des chamois. Sur cette même brochure, il était aussi question de grand ski. La descente fut donc grandiose. Je n’ai qu’un mot pour la décrire : chutes !
Merveilleusement secondés par une neige qui ne pardonnait rien, nous les avons toutes testées : avant, arrière, chaussées, déchaussées, avec ou sans bâtons. Et à ce petit jeu là, ils y en a qui sont très forts. Pour ceux que cela intéresse, j’ai les noms…
Thierry se garde bien de s’en vanter, mais je sais qu’il tient à ce que tout soit parfait, y compris en ce qui concerne l’animation. Il avait donc discrètement chargé Jean Paul de réaliser un p’tit gag pour nous distraire après une bonne journée de ski. Celui-ci a donc échangé ses skis avec ceux de quelqu’un d’autre et a fait mine de ne s’en rendre compte qu’au bas du téléphérique. C’était très réussi. Mais Thierry est vraiment gonflé, et à mon avis, il a un peu abusé de sa qualité de président du club, parce qu’il a demandé à Jean Paul de s’excuser !
Le lendemain, la fameuse Vallée Blanche nous attendait. C’est vraiment une belle ballade. Le paysage est à vous couper le souffle ( l’altitude y est peut être aussi pour quelque chose ).
La descente sur le glacier entre les séracs nous a tous émus. Je suis là pour en témoigner. En plus on a pris le petit train comme des vrais touristes, vraiment c’était chouette.
Mais, tout ça ne fait pas avancer le schmilblick : » Alors, les Grands Montets, c’est plus grand que La Grave oui ou non ? ». On y est donc retourné pour voir cette fois ci. Et ben c’est pas pareil ! Mais coté ski, il y de quoi faire. Oxygène a encore de beaux stages devant lui.
Pour terminer celui-ci nous sommes montés au refuge d’Argentière pour deux nuits. Le brouillard avait donné rendez vous à la tempête, au grand désespoir du chef. Pour nous aussi, ce fut difficile car contraints de rester enfermés par le temps, il fallait aussi du même coup que l’on joue au tarots avec Thierry.
A la moindre éclaircie, c’est de bon coeur que la petite troupe est partie à l’assaut du Col du Tour Noir. Au sommet, nous avons plus imaginé le paysage qu’autre chose. La descente nous réservait par contre une belle surprise : de jolis petits domaines, une neige parfaite et un rayon de soleil. Personne n’a demandé son reste quand Joëlle a crié » Chacun pour soi ! « .
Le lendemain, un peu plus de visibilité et une neige fraîchement tombée. Que demander de plus ? Nous sommes montés au Col d’Argentière ( 900 mètres de dénivelé ). Et nous nous sommes offert un p’tit plaisir : jouer les ouvreurs dans la descente sous le nez des groupes qui attaquaient seulement la montée. Le ski de rando, ça a des bons cotés. Et dire qu’il faut attendre l’année prochaine pour y retourner !
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