C’est par un bel après-midi d’hiver que Thierry et ses 3 grâces , Christelle, Marie-Noelle et Brigitte (non, il n’y a pas de faute d’orthographe) arrivent sur la route des Crêtes et se mettent à la recherche du refuge du Sotré (une bonne adresse) qui a déjà disparu ou presque derrière les célèbres congères de la route des Crêtes.
A peine les sacs de couchage jetés sur les lits que, tout frétillants comme des gamins la nuit de Noël, ils partent faire un « petit tour au soleil rasant ». 10 minutes plus tard, du magnifique soleil rasant, il ne restait plus rien car premièrement le soleil s’était couché et deuxièmement il y avait un gros nuage (comme souvent) juste sur le Hohneck.
C’est donc dans le brouillard, le givre, la nuit et le vent (pas une tempête, juste le vent normal du Hohneck) que le petit groupe se dirigea vers les 3 Fours …. qu’ils ne virent jamais pas plus que les chamois annoncés. Ils ne virent pas non plus le Père Noël et son traîneau caché derrière un gros sapin qui les observait !
Après avoir croisé plusieurs Ratracks en action, ils comprirent qu’ils étaient en train de descendre la piste de la Schlucht, un grand classique du ski de fond dans les Vosges ! Ils firent demi-tour par la route des crêtes et après quelques saltos arrière à chaque passage de congère, le petit groupe retrouva le refuge du Sotré et se mit les pieds sous la table devant le feu pour déguster une des nombreuses spécialités à base de pommes de terre, fumé, munster (à moins que ce ne soit munster, fumé et pommes de terres) suivie de la tarte aux myrtilles responsable du célèbre sourire vosgien : on a même vu quelqu’un (d’un autre groupe) aller se laver les dents tout de suite après, une parisienne sans doute ?
Après une grasse matinée (toujours pas d’erreur d’orthographe) le petit groupe fut rejoint par leurs trois compères d’aventure : Jean-Paul, Bruno et Eric. Après une première défection de Christelle pour une sombre histoire de genou (lui demander le nom de son chirurgien pour l’éviter), le groupe (plus si petit) doubla en dehors des sentiers battus des raquetteurs qui ne voulaient pas se faire racketter, dixit Jean-paul et attaqua le Kastelberg par le sentier des névés.
Une fois passée la calotte glaciaire, celle du pôle nord car comme l’a judicieusement fait remarquer Marie-Noëlle « ce n’est pas celle du Pôle Sud, il y aurait des pingouins » (moi j’ajouterais bien qu’il y avait quelques manchots !), deuxième défection de Brigitte qui explosa ses fixations : elles avaient 15 ans d’âge (les fixs, pas Brigitte, vous suivez ?), d’après Jean-paul qui avait un point de repère (pour en savoir plus, voir Odile).
En ce qui concerne la présence d’une calotte glaciaire dans les Vosges, Thierry avait une explication en rapport avec le Gulf Stream qui ne vient plus en Bretagne prendre ses vacances (le contacter pour en savoir plus, Thierry pas le Gulf Stream). Ce qui se passa ensuite fut plus difficile à suivre car il y avait maintenant 2 groupes : un qui mangea au chaud au refuge et chercha vainement l’autre sur la Route des Crêtes, l’autre qui mangea au froid et choisit de ne pas suivre la Route des Crêtes pour le retour.
Mais ils se retrouvèrent tous en fin d’après midi et eurent beaucoup d’enfants , heu non cela c’est dans les contes de fées ………. ;
Signé : le père Noël déguisé en Brigitte
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