Cette année, changement de décor pour le groupe des joyeux randonneurs d’Oxygène. Nous voici à Tignes. Autre nouveauté : un stage de ski de piste était organisé en parallèle. C’est donc une sacrée tablée qui se retrouvait chaque soir.
Le premier jour fut consacré à la découverte du fameux espace Killy, histoire de rentabiliser un peu notre forfait. Pas de doute possible : c’est nettement plus grand que La Grave ! Le temps n’était pas radieux et la neige franchement dure, mais rien n’arrête notre groupe avide de carver sur ces si belles pistes. Ben oui, le randonneur est aussi carveur à ses heures, ça vous épate…
Le lendemain, plus aucun nuage à l’horizon et divine surprise : une jolie couche de poudre. Elle n’attendait que nous. Quelques belles traces plus tard (en plus on souriait parce qu’on savait qu’on était filmé…), Première montée vers le col du fond des Fours. 500 mètres de dénivellé pour plus de 1000 mètres de descente dans une neige excellente et un paysage magnifique. On souriait toujours d’ailleurs.
Jean-Paul nous ayant mis la pression, nous avons fait une halte au refuge pour une pause mousse très appréciée par certains. Nous avons fini la journée par quelques belles pistes. C’est Fred qui a insisté parce qu’il en voulait pour son argent !
Mardi, nous avons chaussé à nouveau les peaux pour aller découvrir les Vallons de la Sâche par le col de la Sachette. Une jolie ballade dans un paysage épargné par les remontées mécaniques. Nous n’étions plus filmés mais on souriait quand même … jusqu’au soir où on s’est aperçu que tous nos « runs » de la veille (c’est comme ça qu’ils disent dans les revues spécialisées…) avaient malencontreusement (décidément quel vocabulaire !) été effacés.
Heureusement, Claude a filmé les jours suivants. Son film est d’ailleurs en compétition à Cannes dans la catégorie « J’ai filmé 5 minutes de cailloux et 30 secondes de bouquetins ! »
Mercredi à l’aube, à l’heure où blanchit la montagne, nous avons failli partir tôt pour faire le tour de la Tsanteleina. Mais nous n’avons pas pu nous empêcher de réveiller un peu toute l’auberge de jeunesse. Quelques farceurs avaient caché la clé du placard à ski. Pour ceux que cela intéresse : les Australiens ne sont pas de bonne humeur le matin, ça doit être le décalage horaire.
Heureusement, ce ne fût qu’un petit contretemps et nous avons attaqué notre grimpette dans les délais. Beaucoup de conversions plus tard, nous voilà en Italie pour le casse-croûte. Il nous restait encore 200 mètres à monter pour attaquer la descente.
Histoire de justifier la nécessité du sac à dos avec porte skis (si, si, c’était écrit sur la fiche technique !), nous avons fait les 50 derniers mètres à pieds. Puis ce fût enfin la descente. Comment la décrire ? J’hésite entre très très longue et interminable. Ce qui est sûr, c’est que la neige était franchement pourrie ! Thierry a remonté le moral des troupes masculines en leur promettant une grande rousse pour le lendemain (personnellement j’aurais préféré un grand brun…)
Et, ils l’ont eue leur Grande Rousse ! Et par derrière en plus ! La vue était splendide.
Dernier jour, dernières pistes et surtout « off » pistes (ah ces revues spécialisées, elles savent plus quoi inventer…). Dernier pique-nique avec nos amis les pisteurs et les bouquetins (dommage Claude n’avait pas sa caméra, il a été obligé de la vendre pour s’acheter des skis à faire pâlir d’envie Thierry et Patrick).
Grosse déception le soir, la soirée dansante a été annulée. Le Palifico (un jeu très spécial) n’a pas réussi à consoler Gilles.
Pour finir, petite rubrique objets perdus finalement retrouvés (on n’a pas trouvé de chien à écraser) : le forfait semaine de Fred, les lunettes de Jean-Paul, la cagnotte du groupe, le pique-nique de Jérôme…
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