Vosginisme d’altitude

Au début on s’était dit que ce serait sympa de proposer d’enchaîner les 14 sommets de plus de 8000m (Everest, K2, Annapurna, Kangchenjunga..) sur un week-end. Mais le voyage est drôlement cher, on n’aime pas trop le beurre de yak et puis il n’y a personne à Oxygène qui parle le népalais.

On a donc eu une autre idée, comme dans les Vosges aussi, on a 14 sommets de plus de 1300m, on a donc tenté les 14 sommets de plus de 1300m des Vosges. Même si ce n’est pas une première (le célèbre Krampus et sa dream team l’ont réalisé en 2011), ça reste quand même une expédition de grande envergure qui fera date dans l’histoire du vosginisme d’altitude.

Nos routeurs météo avaient annoncé une fenêtre de 2 jours de conditions optimales sur les plus hauts sommets, températures plus que positives, jetstream modéré et normalement absence de précipitations.

Effectivement peu de précipitation au moment du départ au bistrot du Lac Blanc devant le café-kugelhopf. Un mouvement de grève soudain chez les sherpas vosgien avaient obligé les membres de l’expédition à porter toutes leurs affaires, certains avaient donc renoncé aux vêtement de pluie…

La première journée se déroulera sans encombres avec l’ascension de 10 sommets de plus de 1300 m., le Gazon du Faing (1306m), le Soultzeren Eck (1302m), le Gazon de Faîte (1303m), le Ringbuhl (1302m), le Haut du Falimont (1306m), le Hohneck (1363m), le Kastelberg (1350m), le Rainkopf (1305m) , le Rothenbachkopf (1316m) et enfin le Batteriekopf (1311m). Les cordées sont acclimatées, le paysage défile.

Afin de prévenir un oedeme toujours possible à ces hautes altitudes, les vosginistes s’hydratent abondamment avec des breuvages locaux à base de houblon ou de raisin fermenté. Pour le repas du soir, le chef d’expédition a longuement hésité entre nourriture lyophilisée et repas marcaire à la ferme Huss, c’est finalement ce dernier qui a été choisi.

La seconde journée débutera très tôt par une erreur d’itinéraire sans doute due aux excès de la veille au soir, fromage blanc au kirsch et orientation ne feraient pas bon ménage d’après l’OMS. Les premières douleurs aux pieds (malgré certains prototypes de chaussures de rando ultralégers) et aux genoux se font sentirent chez certains membres de l’expédition et c’est vers 17h que le dernier sommet (et le plus élevé !), le Grand Ballon est gravi.

50 kms parcourus, 2000 m. de dénivelé, un parcours, rappelons le, toujours à une altitude élevée font de celui-ci un itinéraire d’exception taillé sur mesure pour des vosginistes d’exception.

Un petit mot pour signaler que le retour fut rendu possible par la navette des crêtes qui pour seulement 2 € par personne nous a ramené au point de départ !

 

 

Thierry
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