Amis des ânes et des lamas, Bonjour.
En ces temps de rentrée scolaire à peine passée, une fois les inscriptions aux diverses activités réalisées, il est temps de se remettre à l’ouvrage et d’illustrer notre beau voyage en Haute Saône par un week-end ensoleillé fin août.
La randonnée commença pour certains dès le vendredi soir autour de carpes fraichement pêchées et d’un spectacle improvisé par les enfants sur le thème de la Dame Blanche du Rosemont, le Puy du Fou, à coté, c’est une fête de patronage !
Après une bonne nuit dans le foin et malgré quelques retardataires nancéens freinés par des vaches en transhumance, nous partîmes de bon pied, de bon matin sur les routes gyromaniennes.
A peine quelques kilomètres parcourus, nous reposâmes nos bêtes et nos pieds à la fontaine. Puis nous commençâmes l’ascension vers la Planche.
Princesse Agathe, sur son fidèle destrier scrutait l’horizon…
Très vite nous arrivâmes au dessus des mines datant de l’époque de la Guerre de Trente Ans, autant dire pas d’hier, nous nous engouffrâmes, le cœur tremblant à leur découverte. La visite passée, nous pûmes prendre notre collation : le repos du guerrier…
Nous continuâmes notre ascension tout en croisant veaux, vaches, cochons ( ?!) et chevaux qui n’étaient pas sauvages à travers champs.
Puis nous arrivâmes à la Planche des Belles Filles, dont l’entrée était ornée d’une magnifique statue (d’une belle fille en bois, justement, réalisée par un artiste du cru)
Après s’être réchauffé dans l’auberge de Madame et Monsieur Mulet (Mr Mulet qui est monté sur L’âne Désiré et non monté comme… cela ne s’invente pas !!!!!!!), quelques belles filles (Joëlle, Sophie et votre servante) firent la Planche devant le coucher du soleil en attendant que le feu devienne braises ardentes.
Et oui, dans les vraies histoires, les hommes vont chercher du bois et les filles regardent le feu se consumer…
Et ce jour là, « l’homme blanc a beaucoup ramassé de bois… l’hiver sera rude ! » Les saucisses cuites au feu de bois en Haute Saône avaient un gout de « reviens y »
Plus tard dans la nuit, certains dormirent, d’autres admirèrent la vallée : « c’est beau une ville la nuit … du haut de la montagne.
Le lendemain matin nous observâmes un événement exceptionnel : un Jeandel endormi dans son sac au delà de 8 heures… Du coup, on était presqu’en retard pour le petit déjeuner…
La descente fut aisée, ensoleillée et nous amena à l’étang des belles filles, endroit de sérénité, vert dans l’eau, vert autour, dont la quiétude fut brisée par un petit coup de cul de notre âne Désiré et les ricochets des enfants.
Après la pause repas, nous reprîmes la route, certains se disant des mots doux à l’approche de l’arrivée, de peur de ne pas se revoir de sitôt.
Notre route nous permis d’admirer les Alpes au loin, bien visibles et plus prosaïquement de mesurer nos pas sur le bitume.
Au final, trois belles filles arrivaient heureuses, les jambes lasses, et pour certaines le pied « germanique ».
Quel beau week-end sous le soleil francomtois.
Encore Un grand merci à notre Hôte Gentil Organisateur
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